Le traducteur cleptomane
Dezso kosztolanyi
« C’est là que m’est arrivée cette chose qu’il serait dommage de ne pas vous raconter. Après tout, je peux mourir à n’importe quel moment, un vaisseau capillaire qui se rompt dans le cerveau, ou le cœur, et personne d’autre que moi, j’en suis sûr, ne pourra jamais vivre une chose pareille. »
Dans ce choix de nouvelles, Deszö Kosztolányi met en scène son propre double, Kornél Esti. Avec un humour pince-sans-rire teinté d’un certain pessimisme, il raconte le Budapest des années 1920 et, plus généralement, le monde qui l’entoure. On retrouve le ton savoureux du grand écrivain hongrois dans ces courtes histoires fantaisistes, faites de dérision, d’absurde et d’un regard déroutant sur le réel.
On pense bien sûr à Kundera. Le romancier hongrois, tout comme le Tchèque, a cet art de dire l'indicible, la sclérose et la mort sur un air de fugue et un ton de plaisanterie. Télérama.
Onze textes que vous n’oublierez probablement jamais. Le Midi libre.
De petites perles d’ironie et d’humour. Les Échos.
Postface d’Ádám Péter.
Traduit du hongrois par Ádám Péter et Maurice Regnaut.
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