Une passion mélancolique selon frida kahlo
Christine frerot
" Je regarde, ébloui, ému, sa dernière peinture. Elle me subjugue. Je suis là, moi Diego, dans ses bras, à la fois enfant et adulte. C'est ainsi qu'elle me voit. Mais l'univers de Frida n'est pas limité à ma personne, je ne suis pas seulement son mari, son amant, son ami, son enfant ; elle est profondément attachée au Mexique, son pays natal, sa terre nourricière adorée, à la végétation tropicale, à l'art précolombien, aux astres et aux chiens sacrés qu'elle vénère. Cet autoportrait de 1949 me semble être la quintessence de tout ce qui l'accroche à la vie, un acte de foi, la confession de ses certitudes. "
Se mettre dans la peau de Diego Rivera pour aborder dans ce récit les rivages du passé, c'est ne pas oublier la douleur physique de Frida Kahlo, c'est parler de l'engagement communiste et de la mutuelle admiration pour leur peinture, c'est aussi décrire leurs pouvoirs de séduction et raconter leurs liaisons ; mais c'est surtout s'attacher à la nature d'un amour partagé et indestructible.
Raktáron
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