Gustave est un garçon rêveur, qui adore dessiner et réfléchit beaucoup sur les choses et le sens de la vie...

Quand la maîtresse annonce que leur camarade Timéo est à l'hôpital, dans un état grave, toute la classe est choquée. Sauf Gustave qui n'arrive pas à être triste. Timéo, qui le persécute tout le temps, il ne l'aime vraiment pas. Mais est-ce que ça fait de lui un monstre ?
Au même moment, Franck, le meilleur ami de son père, débarque à la maison. Gustave est fasciné par ce gars "cool", baroudeur toujours à droite à gauche, qui prend la vie avec le sourire. À Franck, Gustave peut se confier, lui exprimer son sentiment d'incompréhension vis-à-vis de Timéo. Comment ressembler à Franck ? Mais l'enfant se rend compte progressivement que la joie de Franck est de façade, s'il bouge tout le temps c'est qu'il est incapable de se fixer. Gustave comprend qu'il n'a pas à chercher à être un autre, il doit cultiver cette différence et devenir lui-même : "Ce qu'on te reproche, cultive-le. C'est toi."
Franck est reparti, Timéo est sorti du coma. En se réveillant, il a demandé des chamallows au ketchup. Gustave lui a fait un dessin : Timéo en train de penser "Gustave, tête de betterave". Timéo a tellement ri qu'il en a eu mal aux côtes. Bien fait pour lui !


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