
J'ai vécu si peu. journal du ghetto d’oradea
Eva heyman
LITERATURE
« Je ne veux pas mourir, mon petit Journal ! Je veux vivre, même si je dois être la seule à rester ici ! Je me cacherai dans une cave, un grenier ou n’importe quel trou jusqu’à la fin de la guerre. »
C’est la dernière note du Journal. Quelques jours plus tard, Éva Heyman est envoyée avec ses grands-parents vers Auschwitz, où elle est morte dans une chambre à gaz le 17 octobre 1944. Elle avait treize ans.
Commencé le 13 février 1944 et interrompu le 30 mai 1944, ce bref Journal a été écrit en partie entre les murs du ghetto d’Oradea, le plus grand du nord-ouest de la Transylvanie, considéré comme un modèle par les autorités fascistes de Budapest.
La jeune adolescente y consigne avec une lucidité troublante son inquiétude qui, au fil des jours, devient panique devant l’évolution des événements : « Je pense toujours que nous avons vécu le pire et après je me rends compte que tout peut toujours être pire et même pire que pire.. » À treize ans, Éva connaît et comprend des faits que d’autres, bien plus âgés, ignorent. Ses parents sont des intellectuels progressistes et donnent une appréciation lucide de l’évolution de la guerre, ressentent le danger de mort qui les guette.
Ce texte, d’une grande sensibilité, montre une fillette intelligente, pleine de vie, qui veut se réjouir de la beauté des choses, qui aime les gens et a confiance en eux.
Ainsi, sans le vouloir, et dans un récit d’une sincérité et d’une pureté impressionnantes, Éva Heyman a légué à la postérité l’une des plus importantes sources documentaires sur le sort des Juifs de cette région.
C’est la dernière note du Journal. Quelques jours plus tard, Éva Heyman est envoyée avec ses grands-parents vers Auschwitz, où elle est morte dans une chambre à gaz le 17 octobre 1944. Elle avait treize ans.
Commencé le 13 février 1944 et interrompu le 30 mai 1944, ce bref Journal a été écrit en partie entre les murs du ghetto d’Oradea, le plus grand du nord-ouest de la Transylvanie, considéré comme un modèle par les autorités fascistes de Budapest.
La jeune adolescente y consigne avec une lucidité troublante son inquiétude qui, au fil des jours, devient panique devant l’évolution des événements : « Je pense toujours que nous avons vécu le pire et après je me rends compte que tout peut toujours être pire et même pire que pire.. » À treize ans, Éva connaît et comprend des faits que d’autres, bien plus âgés, ignorent. Ses parents sont des intellectuels progressistes et donnent une appréciation lucide de l’évolution de la guerre, ressentent le danger de mort qui les guette.
Ce texte, d’une grande sensibilité, montre une fillette intelligente, pleine de vie, qui veut se réjouir de la beauté des choses, qui aime les gens et a confiance en eux.
Ainsi, sans le vouloir, et dans un récit d’une sincérité et d’une pureté impressionnantes, Éva Heyman a légué à la postérité l’une des plus importantes sources documentaires sur le sort des Juifs de cette région.
7 360.00 Ft
EAN
9782940523009
Publisher:
DES SYRTES
Collection
Littérature étrangère
Publication date
15/05/2013
Size
15 mm x 200 mm x 120 mm
Number of pages
167
7 360.00 Ft
In stock
: 1